samedi 15 mars 2014

Lu: Nation Pigalle d'Anne Plantagenet





La façade lisse et proprette d'un immeuble et de ceux qui y passent se fissure joliment lorsqu'une vieille dame décide de mettre le feu à son appartement.
Face au drame qui a failli se nouer, chacun poursuit sa vie, avec ses émotions et ses remises en question.
Tous ces personnages ont un point commun: leur vie sexuelle occupe dans leur esprit et leur agenda une place prépondérante.
Si on reconnait dans ce bouquin les odeurs de Paris, l'incendie devient très vite un évènement d'arrière plan, tout comme un voyage en Algérie dont on se demande un peu ce qu'il vient faire là.
Parce qu'au final, dans ce roman, c'est bel et bien la libido et la sexualité de ces parisiens de Pigalle qui est au centre.
C'est parfois (très) cliché (le quadra qui est lassé de sa femme grosse et volubile et qui rêve de pouvoir tout plaquer pour une jeunette qui l'attend plus ou moins patiemment), parfois gros (la mère de famille qui se retrouve embarquée dans une liaison lesbienne et n'a ensuite de cesse que de jouir) mais ça se laisse lire.
Ceci dit, ce n'est pas un livre qui vous scotche et vous embarque, plutôt une chronique, un instantané de la vie de ces personnages dont à la fin, on se demande d'ailleurs ce que certains sont devenus en cours de route. Certains diront que ces personnages ne peuvent pas être réels. Personnellement, j'ai bien peur que si.

Une chose m'a par contre profondément irritée: ce bouquin manque cruellement de virgules!!
On a l'impression de lire une course de fond, et de manquer d'air.
Si vous avez envie d'un livre sympa et que vous n'êtes pas un puriste de la grammaire, allez-y, mais n'en attendez pas trop




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