mercredi 30 janvier 2013

Aujourd'hui, oublié de

Lâcher prise!
Oublié de ne pas me laisser atteindre
De garder une protection entre les émotions des autres et les miennes
Oublié de laisser les gens à leur place,
De ne pas leur accorder plus d'importance qu'ils n'en n'ont
Oublié de m'économiser..

365-11

lundi 28 janvier 2013

Aujourd'hui, bu

Du thé!
Vert noir rouge
A la vanille aux agrumes nature
Du miel pour le sucrer
Le café remisé
Tout au moins pour un temps
La détox du printemps?

365-10

samedi 26 janvier 2013

Aujourd'hui, numéro en couleur

Aujourd'hui, tel le jongleur qui varie les balles:

Blanche, la neige tout autour, et le propre dedans
Jaune, la jonquille qui a fleuri, comme un clin d'oeil du printemps à l'approche
Rose la bougie qui se consume pendant que mes doigts pianotent, du doux pour la maison, rose au coeur aussi
Verte, l'espérance du soleil à venir, dans mon ciel et dans la tête de ceux qui luttent


365-9

vendredi 25 janvier 2013

Aujourd'hui ce qui vous empêche d'écrire

Des milliers d'histoire
De bribes, de personnages, de rencontres
Des milliers de phrases dans ma tête, de tournures, de mots qui dansent.
Un jour tout ça prendra forme, fera des pages, de vraies histoires
Un jour... Quand je tiendrai le bon fil, quand j'oserai, quand j'aurai le temps de m'enfermer deux mois pour ne vivre que ça.

365-8

mercredi 23 janvier 2013

Mélange

Fondamentalement, structurellement..

Bordélique de naissance, quand brics côtoient brocs
Mélange des genres, des gens, des cultures, parce que l'identique est ennuyeux
Parce qu'on n'apprend que du différent, intérêt pour les autres vies, les "autres", tous.
Mélange des goûts, sucré salé, aigre doux, d'ici ou d'ailleurs, rock et blues, classique et variété
Mélange et diversité comme mots clés.


Vous reprendrez bien un peu de Kaolin 

365-7: Aujourd'hui, mélange

mardi 22 janvier 2013

Aujourd'hui, la force...

Puiser dans les réserves, malgré la fatigue
Puiser dans les sourires, et la complicité
Dire et redire aux ados qu'il en faut pour y croire, mais que le jeu en vaut la chandelle
Tenter de leur en communiquer un peu.. La force d'espérer, d'y croire, et d'avancer

"C'est ta chance"

365-6

lundi 21 janvier 2013

"Dégoûts et des couleurs"

Dégoût:
Un reportage au JT, l'heure de l'horreur banale..
Une gamine, quinze ans, victime.
Le viol, arme de guerre.. Elle a vu mourir sa mère, a tenu la lampe de poche pour éclairer ceux qui violaient sa maman avant qu'ils ne se retournent vers elle.
La sauvagerie des hommes me collera toujours la nausée.

Des couleurs: du rose pâle, dans le givre des arbres, du blanc, partout autour, du vert, j'espère encore...

Et Perret chante sa Lily

(365-5: Aujourd'hui, dégoûts et des couleurs)

dimanche 20 janvier 2013

Le givre, le froid
Adieu microbes et bactéries, "un froid sain" comme dit Papy
Pas une once de compassion pour tout ce qui grouillait, rampait...

Pas de pitié non plus pour la montagne de linge accumulé, fini de bâtifoler dans la panière, plier, lisser, ranger, pour qu'à l'aube d'une nouvelle semaine, rien ne reste de la précédente.

Pas de pitié pour un dimanche glandouille imaginé.. Quand faut y aller...


Comme un crédo non écouté..
(365-4: Aujourd'hui, sans pitié)

samedi 19 janvier 2013

L'inaccessible étoile

 Moi non plus, Maurane... 

Faut-il y croire encore,
Coûte que coûte, envers et contre tout,
Attendre, rêver, espérer
Quitte à en être blessée
Chuter cent fois, me relever,
Encore bercée de ce souhait, fidèle à la petite fille que j'étais
Ou rendre les armes, laisser tomber
Figée sous le masque de la réalité
Adieu lunettes roses, bonjour âge adulte
Et tant pis si jamais ce n'est aussi bien que ce que ça pourrait
Pour ne plus jamais sentir monter la peine et la colère

Mais peut-on faire le deuil
D'un rêve que l'on touche du doigt?

(365-3: Aujourd'hui dilemme).. et pan dans les dents..

vendredi 18 janvier 2013

Cupake!

D'abord, y a Bourvil 

Poser dans la base une nuit assez longue
Mêler aux paysages en neige un brin de malentendus, une bonne dose d'amitié, quelques grammes de repos, parfumer d'huiles essentielles de pamplemousse, orange sanguine et cannelle.
Laisser reposer le temps d'une maison propre.
Pour la crème, un magret de canard framboise et miel
Décorer de strass emballés.


(365-2: Fragment d'aujourd'hui raconté en recette de cuisine)

jeudi 17 janvier 2013

37,2 le matin

Mais en version dafalgan.
Couette party pour l'après-midi, maison à moi
Vitamines et glandouille après des semaines à courir.
Dire stop et puis tant pis
Dormir...
Plutôt lent tiens ce film

Et Sia chante "Breathe-me"

(365-1: aujourd'hui, film dont vous êtes le héros)

365 réels à prise rapide

Un nouveau défi, après celui d'une photo par jour depuis deux ans.
Me baladant sur les pages des copains de La Photo du Mois (cfr le groupe fb du même nom), je suis tombée sur ce défi: "en vous inspirant du thème proposé chaque jour, vous écrirez chaque jour ou de temps en temps, un court texte"
Pour les consignes en pdf, c'est ici
Voyons voir où ça nous mènera..

mercredi 16 janvier 2013

“Moi qui déteste tenir une aiguille, je m’assoirai comme une couseuse à sa fenêtre, et tout au long de cet hiver, je broderai avec patience une tapisserie, faite seulement de fous rires, de chuchotements et de silence. Patience. Un manteau de patience. Oui patience ! Patience des minutes heureuses…” Françoise Lefèvre

Plus que quelques fois dormir avant de voir fondre la neige
Avant que les grands feux de nos villages viennent brûler l'hiver
Avant que ne paraissent dans mon jardin les perce-neige et autres crocus plantés aux jours d'été
Patience des minutes heureuses, et des jours de grand soleil, où tong et t-shirts nous feront oublier les montagnes de laine.
Patience des minutes heureuses pour ces ados qui croisent ma route et qui sont bien fragiles en ces jours d'hiver. Y a de la tristesse dans l'air, et des remises en question. Alors leur dire, leur redire que quoiqu'il arrive, demain il fera jour, que la lumière est là, au bout de la grisaille, et que bientôt tout bientôt, on rira sur une terrasse

dimanche 13 janvier 2013

Manif pour tous?

Dimanche 13 janvier, 12h44, "Les opposants au mariage homo convergent massivement vers Paris"
5 rames de TGV et 500 cars ont été spécialement affrétés pour l'occasion.
Ils sont près de 300 000 à être attendus
300 000 personnes qui ont quitté le confort de leur maison et l'envie de passer leur dimanche dans leur canapé devant Walker Texas Ranger pour se retrouver dans la Ville Lumière (qui porte du coup bien mal son nom aujourd'hui) et dire "non".
Non, on ne veut pas que la morale se perde.
Non, un enfant ne peut pas s'épanouir s'il n'a pas un papa et une maman
Non, un homme qui aime un homme ce n'est pas normal, et pas sain

Non, on n'est pas tous égaux en somme

Bien sûr il y a là dedans un amas d'homophobes variés (ceux que Morgan Freeman a appelé les connards)
Mais il y a aussi un tas de gens bien pensants, qui sont intimement convaincus de la cause qu'ils viennent ici défendre.
Ceux là me font le plus peur. Parce que s'il est facile de haïr des connards méprisants, faire changer les mentalités des gens bien pensants est bien plus ardu..

Qu'on nous parle de morale à l'heure où les femmes à poil à l'heure du souper, les démos sextoys, l'infidélité et le sado masochisme font vendre, moi ça me fait doucètement rigoler.
C'est quand même bien simple de se draper de blanc et d'hurler à la sauvegarde des bonnes moeurs quand il s'agit de refuser que des gens puissent s'aimer au grand jour, et avoir envie de l'officialiser.
"Moi j'veux bien, mais je ne comprends pas leur intérêt là-dedans. Pourquoi ils veulent se marier?" m'a un jour demandé ma Mamy qui a grandi dans un autre siècle. Ma réponse a fusé, et elle l'a comprise: pour la même raison que nous tous, quand on aime quelqu'un, quand on a envie d'être lié à lui vraiment, aux yeux du monde. Parce qu'eux aussi peuvent avoir envie de ce symbole qu'est aujourd'hui encore le mariage.

Notons d'abord qu'elle au moins a essayé de comprendre...

Je ris encore un peu plus quand je lis "un papa, une maman, on ne ment pas à un enfant"..
Mouahaha!!!
Combien d'enfants grandissent avec un seul parent?

Combien d'enfants connaissent un père qui ne sait pas lui-même qu'il n'est PAS le père?
Combien d'enfants ont bel et bien un papa et une maman mais ne sont pas sûrs qu'ils ont bien fait de venir au monde? Combien de gamins mal aimés, mal traités, délaissés?
Mais vous avez raison, m'sieurs dames, laissons le droit d'être parents aux hétéros, ils ont depuis des siècles prouvé leur capacité à être de bons parents... et empêchons de l'être des gens qui en rêvent, qui ont l'amour et les moyens d'élever un petit, et qui seront d'autant plus attentifs à son bien-être qu'ils se sauront attendus au tournant.
Mais alors, de grâce, soyons cohérents! Remettons les filles-mères au ban de la société, et dépêchons-nous de faire machine arrière en ce qui concerne l'adoption par des dames célibataires!! Faudrait pas qu'on traumatise des enfants quand même!


"Ah oui mais c'est pas pareil, c'est pas dans la nature que des hommes et des hommes ou des femmes et des femmes"
A l'heure de Google, n'importe quelle personne un brin curieuse pourra, au moyen de quelques mots clés, découvrir que les animaux qui ont des pratiques homosexuelles, voire même qui élèvent leurs petits avec un partenaire du même sexe sont légions. Mais bon.. n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Je me crispe un peu quand j'entends l'argument du "mais pense au pauvre gamin, il va souffrir à l'école, les autres se moqueront"
Soyons clairs, si on veut éviter que les gamins se moquent à l'école, apprenons à nos enfants qu'on ne se moque pas, qu'on peut aussi respecter celui qui n'est pas comme nous, qui vit différemment. Ou alors, éradiquons pour leur bien les gros, ceux qui portent des lunettes, les roux, les timides, les moches, les...

Là où je ne ris plus, là où je m'insurge, je crie, et j'en arriverais à souhaiter un attentat parisien, c'est quand je continue à entendre des "moi j'les aime bien hein les homos, j'ai rien contre mais..." "Qu'ils fassent ce qu'ils veulent entre eux, mais mettre des enfants innocents là dedans.."
"Les homos", les noirs, les gitans, les barlos.. Un groupe uniforme, qui pense et agit d'une seule manière?
Un groupe de gens malsains, anormaux, immoraux?
J'aurais envie de vous dire, à vous les bien pensants, que mes copains homos et moi on vous emmerde.
Mais comme on est bien élevés, on n'ira pas nous, se retrouver par milliers pour crier notre mépris. Parce qu'on ne vous mettra pas tous dans le même sac, parce qu'on a encore envie de vous accorder le bénéfice du doute, et de croire qu'un jour ou l'autre, vous finirez par comprendre, qu'on s'en fout de savoir qui baise qui, et que tout ce qui compte dans tout ça, c'est l'amour.

Et ça, aucune manif, aucun tract, aucune banderole ne pourra jamais le combattre.


(Un post scriptum pour ceux qui aujourd'hui auront brandi l'étendard de la religion: j'ai juste envie de vous rappeler, frères et soeurs en foi, ces mots de Jésus: "aimez-vous les uns les autres". Je crois que tout est dit)

mercredi 9 janvier 2013

Ainsi passa 2012

C'était pourtant une tradition bien ancrée,
Et j'y ai pourtant pensé le 31 mais.. Pas l'envie ou pas le courage..
J'ai donc du retard pour mon bilan de l'année écoulée..
2012...
Une année qui en marquera plus d'un. Une année difficile pour certains des gens que j'aime: Christine, mon double, et d'autres endeuillés, malades, accidentés, le décès d'un élève dans les derniers jours de l'année,...
Mon zhom à l'hôpital, lui qui avait jusque là une phobie de tout ce qui touche au médical, et ce genou blessé qui lui apprend la lenteur. Ce qu'on n'apprend pas de soi-même, la vie se charge de nous l'inculquer.
Une année de grandes joies dans notre entourage proche: un mariage en vue, le premier bébé de la prochaine génération, ma filleule qui arrivera en mars, un amoureux pour ma soeur, des bébés à aller rencontrer,...
Une année de joies pour nous aussi: devenir propriétaires, et mon rire dans la voiture qui m'emmenait, un peu sur un coup de tête, passer la première nuit chez nous. Signer les actes de la vente le jour de notre anniversaire, joli présage. Et le bonheur de gratter la terre, de prendre le soleil, de voir pousser mes légumes, de planter mes bulbes. L'émerveillement renouvelé d'ouvrir les volets sur de l'herbe, et des arbres, et plus sur une rue et du béton, de pouvoir recevoir sans être entassés, de pouvoir cuisiner sans manquer de place.. Et cet étonnement de me sentir très vite chez moi, dans ces quatre nouveaux murs, moi qui n'aime pourtant pas les changements...
Changements en moi, pourtant, encore, mais moins douloureux. Laisser un peu le côté laborieux d'un travail sur moi entamé il y a longtemps déjà, en voir les fruits, continuer à avancer mais en douceur, en confiance, bien guidée, bien entourée. Ca en valait, en vaut, définitivement la peine.
Changements aussi avec ce nouveau "métier" en complément, et l'amusement à jouer à la marchande avec des bijoux qui me plaisent bien beaucoup. De jolies rencontres là aussi.
Il reste des chantiers pour 2013: arrêter la nourriture doudou (oui, comme chaque année), et les achats compulsifs, arriver à être une pro de l'économie, et aussi, et surtout, du lâcher prise!
Et puis des choses à garder: l'envie de sourire, le plaisir de faire sourire, la joie au coeur, le goût des petites choses, continuer ma route avec ceux qui me la rendent plus jolie, cultiver mon jardin, potager et surtout intérieur par les mots, les pensées, prendre le temps de vivre...

A vous qui passerez par ici, belle année 2013
Je vous souhaite d'en faire, quels que soient les évènements, une année aussi belle que possible