lundi 31 mars 2014

En dix photos, mars!

 Le joli mois de mars, qui cette année nous a gâtés, nous offrant un printemps précoce..
Pour découvrir d'autres versions de ce mois, passez chez Marie


 










dimanche 30 mars 2014

Breendonck

"L'horreur est humaine"
Voilà la phrase qui squattait ma tête pendant qu'accompagnant un groupe de 60 ados je découvrais la Caserne Dossin de Malines et le Fort de Breendonck, seul camp de concentration en Belgique.
Tous ces gens... Ces visages, ces histoires, ces vécus... broyés par la haine et l'horreur humaine.
Les murs ont une mémoire. A Breendonck elle est puissante. Les larmes des uns et le malaise des autres en témoignent. Entre les dortoirs, les murs, la salle de torture, et ces visages, encore, partout.
Les portraits des braves, des résistants, de ceux qui ont dit non.
Les portraits des SS, des bourreaux, ceux qui ont été des maillons de cette chaine infernale.
Les photos des allemands festoyant face à celles des juifs crevant de misère.
Et puis ces mots, à la fin de la visite, d'un gamin de 20 ans
"On n'a rien appris"
Parce que les massacres continuent
Parce qu'on les cautionne
Ou qu'on fait comme si on ne les voyait pas
Parce qu'ils sont loin
Et qu'on préfère oublier que pour notre confort, certains vivent dans des conditions immondes.
Aujourd'hui, comme en 1940, l'horreur est humaine.

"Serions-nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau, s'il fallait plus que des mots?"






"Et qu'on nous épargne, à toi et moi, si possible très longtemps d'avoir à choisir un camp"

samedi 29 mars 2014

samedi 15 mars 2014

Lu: Nation Pigalle d'Anne Plantagenet





La façade lisse et proprette d'un immeuble et de ceux qui y passent se fissure joliment lorsqu'une vieille dame décide de mettre le feu à son appartement.
Face au drame qui a failli se nouer, chacun poursuit sa vie, avec ses émotions et ses remises en question.
Tous ces personnages ont un point commun: leur vie sexuelle occupe dans leur esprit et leur agenda une place prépondérante.
Si on reconnait dans ce bouquin les odeurs de Paris, l'incendie devient très vite un évènement d'arrière plan, tout comme un voyage en Algérie dont on se demande un peu ce qu'il vient faire là.
Parce qu'au final, dans ce roman, c'est bel et bien la libido et la sexualité de ces parisiens de Pigalle qui est au centre.
C'est parfois (très) cliché (le quadra qui est lassé de sa femme grosse et volubile et qui rêve de pouvoir tout plaquer pour une jeunette qui l'attend plus ou moins patiemment), parfois gros (la mère de famille qui se retrouve embarquée dans une liaison lesbienne et n'a ensuite de cesse que de jouir) mais ça se laisse lire.
Ceci dit, ce n'est pas un livre qui vous scotche et vous embarque, plutôt une chronique, un instantané de la vie de ces personnages dont à la fin, on se demande d'ailleurs ce que certains sont devenus en cours de route. Certains diront que ces personnages ne peuvent pas être réels. Personnellement, j'ai bien peur que si.

Une chose m'a par contre profondément irritée: ce bouquin manque cruellement de virgules!!
On a l'impression de lire une course de fond, et de manquer d'air.
Si vous avez envie d'un livre sympa et que vous n'êtes pas un puriste de la grammaire, allez-y, mais n'en attendez pas trop




La Photo du Mois (4)

Le thème de ce 15 mars: Quelle est votre madeleine de Proust?
Retour donc en enfance, et à ces saveurs ou odeurs qui nous y ramènent instantanément
Voici ma photo



L'odeur des foins
Et ces souvenirs de mois de juin où toute la famille se donnait rendez-vous pour les fenaisons dans la ferme de mes grands parents.
L'odeur des foins me ramènent à ces moments là: la fierté des gamin(e)s qu'on laisse conduire le tracteur, à du 5 à l'heure, le visage de ma grand-mère, tout en haut de la pile de foin, les oncles et tantes, cousins cousines, fourche à la main, foulard dans les cheveux, mon grand-père qui veillait au grain, les rires pendant le travail, et puis cette grande tablée qui réunissait tout le monde à la fin de la journée, dans la cour de la ferme, entre fous rires et souvenirs.
Si à la saison des foins j'ai parfois les yeux qui piquent, les allergies n'y sont pour rien..


Pour découvrir les photos des copains:

A chaque jour sa photo, A'icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Ann, Anne, Arwen, Aude, AurélieM, Ava, Béa, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Calamonique, Cara, Cécile - Une quadra, Cécile Atch'oum, Cekoline, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire, Claire's Blog, Crearine, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, DelphineF, Dr. CaSo, dreamtravelshoot, E, El Padawan, Elodie, Elsa, eSlovénie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, FloRie, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, hibiscus, Homeos-tasie, Hypeandcie, InGrenoble, Isa de fromSide2Side, Isaquarel, J'adore j'adhère, Joane, Josiane, Kantu, KK-huète En Bretannie, Krn, La Berlinoise, La Dum, La Fille de l'Air, La Nantaise à Paris, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d'Anne & Alex, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mahlyn, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, Marmotte, MauriceMonAmour, Mère débordée, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nana, Nicky, Nie, Oscara, Philae, Pica Moye, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Proserpinne, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sailortoshyo, Sephiraph, Stephane08, Sylvie, Tataflo, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Ti' Piment, Trousse cadette, Tuxana, Un jour, une vie, Une niçoise, Vanilla, Viviane, Woocares, Xoliv'

lundi 10 mars 2014

Lu: Et puis Paulette - Barbara Constantine


La quatrième de couverture
Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. A l'évidence, elle n'a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus ( 6 et 8 ans ) lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas...
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette....

Mon avis
Je me suis laissée embarquer, et j'ai aimé cette histoire un peu rocambolesque de ferme transformée en arche de Noé pour humains délaissés.
On a envie de croire que ça peut exister, des voisins prêts à tendre la main, quitte à voir changer son petit confort, à devoir s'adapter, pour tromper la solitude, retrouver l'envie et le goût de vivre, de s'asseoir sur un banc à la nuit tomber pour regarder les étoiles et puis causer.
J'ai trouvé les personnages attachants, de Ferdinand qui s'ouvre, aux soeurs Lumière qui m'ont fait rire!
La fin m'a laissé un goût de trop peu, vraiment
Mais ça serait dommage de rester sur cette impression là et de condamner un bouquin somme toute sympathique.

Des mots à relever:

- Il faut toujours poser ses problèmes loin, loin, parce qu'on les regarde différemment.

- une couille dans le potage c'est une erreur
deux , c'est une recette

- Hortense est très excitée, elle veut apprendre à surfer sur le oueb ! Cliquer sur le dos d'une souris ! Se mettre de profil sur fesse bouc !

Lu: Un avion sans elle - Michel Bussi






La quatrième de couverture: 

23 décembre 1980. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche : elle sera Emilie Vitral. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est-elle vraiment ?
Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, détective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux, qu'il referme aussitôt, assassiné.
Il ne reste plus qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, le frère d'Emilie, pour découvrir la vérité...

 Mon avis:
Attention, bouquin addictif!
Michel Bussi nous embarque dans cette histoire de Lylie et de ceux qui depuis dix-huit ans se disputent le droit de l'aimer, son frère en tête de liste.
C'est bien écrit, bien ficelé, ça rebondit juste quand il faut, jusqu'à la fin.
Les personnages sont attachants, l'intrigue nous emmène.
Un bouquin bien épais et pourtant tellement vite lu.
Un de ces livres qui nous hantent encore durant quelques jours, après leur lecture.
Si vous avez envie d'un chouette bouquin  qui vous donnera l'envie de savoir, et donc de lire, c'est celui-ci qu'il faut ajouter sur votre pile des livres à lire!


dimanche 9 mars 2014

Février en dix photos

Mieux vaut tard que jamais!
Voici ma sélection de photos pour résumer février, toujours selon l'idée de Marie
Rendez-vous fin mars :)