vendredi 26 octobre 2012

Muffins de saison

Il me restait au frigo un morceau de potiron et dans l'armoire un peu d'amandes
Quelques clics sur le net, deux ou trois coups de cuiller et le goûter de demain est enfourné

Des Muffins Potiron Pomme et Amande

 Pour une quinzaine de muffins
350g de potiron épluché et coupé en cubes
1pomme et demi
50 g de sucre roux
50g de cassonnade
50g de sucre fin
2 oeufs
100g de poudre d'amandes
15cl d'huile
1 yahourt nature
200g de farine
1/2 sachet de levure en poudre

Cuire à la vapeur le potiron et une pomme pelée épépinée et coupée en quartiers environ 10min
Ecraser à la fourchette et égoutter brièvement. Laisser refroidir
Préchauffer le four à 200°
Dans un plat battre les oeufs et le sucre jusqu'à obtention d'une crème
Ajouter l'huile et la poudre d'amandes
Incorporer le mélange potiron pommes et le yahourt
Ajouter la farine et la levure
Raper la demi pomme restante dans la préparation

Disposer la pâte dans des moules à muffins
Enfourner
Baisser la température du four à 180° et laisser cuire jusqu'à ce que les muffins soient bien dorés

Bon ap!

lundi 9 juillet 2012

Lu: La petite fille qui aimait la lumière - Cyril Massarotto

Attention pépite!

 J'avais adoré Dieu est un pote à moi, je suis donc partie à la recherche des autres livres de ce jeune auteur, et je dois dire que là, je n'ai pas du tout été déçue.
Cyril Massarotto trouve à nouveau le ton juste, tout en simplicité pour nous embarquer dans son univers.
Dans un pays en guerre, une petite fille sans prénom trouve refuge chez un vieillard sans plus personne. Entre la peur des "autres" qui rôdent et tuent toujours, et l'espoir de voir finir la guerre, l'histoire est celle de leur vie commune. La petite fille fait renaître la joie dans le coeur du vieil homme, celui ci offre à la demoiselle l'amour et l'attention qu'elle n'a jamais connus.

Une belle histoire d'humains

jeudi 14 juin 2012

Lu: Nos étoiles ont filé

Attention pépite!

De celles qui vous font dévorer des pages sans voir que les minutes passent
De celles qui nous emportent et restent présentes même quand le livre est refermé
De celles qui marquent en soi

Le sujet n'était pas simple, Anne-Marie Revol nous livrant ici les lettres qu'elle adresse à ses deux petites filles, décédées dans l'incendie de leur maison. Pourtant l'auteure a réussi le tour de force de ne jamais tomber dans le pathos et le larmoyant.
C'est l'histoire d'un deuil, et c'est pourtant plein de vie, et de force
Du très beau

vendredi 13 avril 2012

Lu: Le cherche-bonheur


 Ils sont vieux
Elle est très malade, lui atteint d'alzheimer. Ils pourraient être au calme, dans leur maison, à prendre soin loin de l'autre. Mais c'est sans compter sur sa détermination à elle.
Malgré l'interdiction des enfants, les voilà doncen route pour disneyland à bord du camping car familial..
En route vers leur passé, vers ce chemin de vie qu'ils ont fait ensemble, et cette envie d'être encore un couple et non une paire de vieillards qu'on dirige.
Un joli livre, de l'humain

mercredi 14 mars 2012

Une minute de silence...

Silence, ils souffrent!
Comme tous mes compatriotes, je me suis pris ce matin l'horreur de notre condition humaine en pleine poire, à l'heure du petit dèj, l'heure où on se demande de quoi aujourd'hui sera fait.
J'ai de la chance, notez. Je n'ai pas été réveillée par un coup de fil qui ficherait ma vie en l'air, je n'ai pas passé la nuit dans l'horreur et la douleur d'un parent qui perd son enfant.  Non, je suis juste une belge qui au réveil a entendu l'annonce de cet accident dans lequel 22 enfants et 6 adultes ont péri.
On est humains, mortels.. Mais quand même..
Et puis la radio a continué à expliquer le peu qu'ils en savaient, et j'ai senti les poils de ma nuque se hérisser en entendant un intervenant dire que cela avait été très difficile pour les sauveteurs de découvrir, je cite, "les corps torturés" des gamins.
Combien de parents, de grands-parents, de frères et de soeurs ont entendu en même temps que moi ces mots qui les hanteraient à jamais?

On est humains.. Fascinés par le morbide, et vas-y que je te vomis du gore au petit-dèj!
Aujourd'hui, j'ai donc eu la confirmation, si besoin en était, que parmi les journalistes qui s'affichent la mine sombre et la larme à l'oeil, il y avait pas mal de charognards, prêts à tout pour un gros titre..
"Les enfants ne criaient même plus" titrera un journal sur son édition en ligne..
La nausée..
"On peut constater du sang sur la porte du car, sans doute laissé par les enfants qui ont voulu s'enfuir" dira le journaliste lors de l'édition spéciale à la télé
Le dégoût, à nouveau..
Parce que l'image du car éventré est bien assez explicite pour qu'on n'aie pas besoin qu'on nous en remette un couche.
Une minute de silence, s'il vous plaît.. Pour penser à ceux qui souffrent, et pour que peut-être, quand les mots reviendront, ils se fassent plus sobres, et plus respectueux